Poèmes de d'autres auteurs
Poésies sans nom
Les paroles, dans le silence, coulent
Les mots en excès me saoulent
Sa voix au milieu de la foule
M’offre le repère d’une boule
Une pichenette pour qu’elle roule
Et d’un coup adroit rentre dans le moule
Mais se sentant à l’étroit
La parole reprend ses droits
Pour exploser au bout de trois
Énumérée du bout des doigts
Et diffuser l’écho de sa voix
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Au réveil,
Elle a la grâce d’un petit chat qui se réveille, qui se frotte les yeux et se débarbouille,
Le matin,
Elle a l’agilité d’une pieuvre quand elle s’agrippe à moi et m’entoure de ses bras,
L’après-midi,
Elle se métamorphose en tigresse quant elle joue avec moi, avec mon cœur et mes envies
Le soir,
Elle a l’instinct d’une panthère quand elle se frotte contre moi et cale son corps,
La nuit,
Elle se transforme en papillon et me fait voir son plumage aux couleurs de la vie
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Elle veut une fleur, je lui donne mon coeur sans peur
Elle veut que je l’aime sans haine et sans peine
Elle veut que je la désire et la sentir
Elle veut que je la blottisse et la hérisse
Je veux la croire et la voir sans miroir
Je veux l’accompagner et l’aimer
Je veux l’entendre et la prendre
Nous avons ce sentiment d’un amour naissant
Nous avons peur du quotidien blessant
Nous avons confiance dans notre avenir existant.
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Comme le vent qui ronge ; et qui s’engouffre en vous ; vous dévore et vous agace ; l’automne rend une copie triste avec des reflets gais ; la fraîcheur du matin laisse à l’après-midi le soin de vous réchauffer : une note d’optimisme dans un univers qui s’eteind : C’est l’amour hésitant.
Tout s’est éclipsé sous un épais manteau de neige; 3 mois de doute ou d’amour caché ; saison du rongement ou du repli. Elle se range derrière sa tête et vous donne une copie triste et indifférente
Démarrage de la vie avec ses premiers rayons de soleil, le printemps la fait sourire, la fait vous aimer ; elle s’approche de vous ; vous entoure et ne vous lâche plus.
Eté des plus chauds, passion des plus folles; sentiments des plus endiablés; nuits d’amour des plus longues; elle est celle qui restera ces 12 mois.
Elle; c’est tous les jours 4 saisons.
Je l’ai découverte en automne, elle avait le printemps en elle, je l’ai aimé en été et elle me répondait parfois avec l’hiver. A vivre tous les jours, mon coeur saigne sous la neige et n’attends que le bourgeonnement et lorsque les feuilles tombent, la saison des grillons n’est pas loin.
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On a tous rêvé de trouver une maîtresse pour une nuit
Une aventure de passage au coin d’un ascenseur, d’un hôtel ou d’un supermarché
On a tous détesté rentrer seul le soir et de savoir que personne ne pense à vous
Etre seul et pas accompagné, un cœur à prendre qui est déjà soldé
On a tous trouvé le divorce pas naturel, le regard des autres que vous ressentez
On ne s’est pas imaginé, séparé le papa du week-end sur 2 et qui subit le risque du beau-père quotidien
Lorsqu’on les regarde à distance, nos enfants, on ne les regrette pas
On s’est imaginé fort, on se trouve faible, lâche et pas bien
On pouvait s’imaginer sacrifiée à leur évolution, on se découvre en partie fort, en partie égoïste
On se veut bien, et on ne se trouve pas à la hauteur
Refaire les erreurs qu’enfant on a détesté
Alors on change de vie pour découvrir d’autres résolutions de problèmes
On est un temps rajeuni, ragaillardi, un temps métamorphosé, mais loin de nos petits
On devient père à distance, un père attentif, de manière temporaire
On peut devenir un ex- sympathique ou un ex-antipathique
Mais un père pour la vie et le plus dur est qu’eux le savent
On devient parfois encore père et on ne refait pas les mêmes erreurs
On essaye de trouver celle qui aurait du vous faire vibrer il y a une vie sentimentale de ça
Mais elle n’était pas là, et vous n’étiez pas prêt.
On s’est imaginé révolutionnaire, ne regardant pas des valeurs avec lesquelles vous aviez grandi.
On devient conservateur et on cherche des bases sur lesquelles on souhaite reconstruire.
La vie est courte et on souhaite laisser une belle image à tous nos enfants de toutes nos vies.
Et tant pis pour cette maîtresse qu’on ne regrette pas.
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Maman, te rappelles tu de ta promesse
Qu’en fin d’année nous irions à la kermesse
Que tourne la vie que tournent nos cœurs
Pour que nous vivions nos moments de bonheur
Et si par hasard au détour de nos jeux
Nous rencontrions l’homme crachant du feu
Nous saurions par instinct ne pas avoir peur
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J’en ai pleuré des soirs entiers, de cette douleur d’être loin d’eux.
J’ai eu peur tous les jours de ma vie qu’un accident survienne loin de moi
J’ai crié leurs noms tout au long de mes chemins.
Je les ai pressé sur mon cœur, mon âme et mon énergie
J’ai souhaité qu’ils grandissent protégés.
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La feuille couverte était rose, je lui ai recopié cette chanson
L’ambiance me faisait chose, la musique avait de jolis sons
Rien entre nous de morose, juste un partage de bon ton
Nous étions loin d’une prose, rien qu’un parrainage d’émotion …
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Ses yeux semblaient mouillés
La vie l'avait pourtant gâtée
Je m'en suis rapproché
Et vu qu'à travers cette buée
De cette vitre mal lavée
Qu'elle n'était pas une fée
Je ne m'en suis pas relevé …
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Auteur(e) inconnu(e)
J'ai fait quelques pas encore
Foulé une dernière fois son sable
Senti l'air sur mon visage
Aperçu la marée s'éloigner
J'ai regardé les bateaux
Entendu le bruit des vagues
Un enfant vient de m'aborder
Il me parle de ses feuilles
Me montre les voiles au loin
Je me pose et ne dis rien
Juste un instant pour moi
Un moment que j'emporte
Au fond de moi
Je m'assoupis sur ce banc
Un dernier rayon de soleil
S'échappe et me fait tressaillir
Je m'en vais et reviendrais
Comme un appel, un phare qui
Tourne en vous en montrant le canal
Celui du chemin de ma vie
J'ai rêve de mes vallées
Elles m'appellent
Je sens la sueur sur mon front
La douleur dans mon cœur
Le sel sur ma langue
J'aurais juste aimer leur dire au-revoir
Qu'ils partent en se retournant
En m'embrassant, non pas en s'enfuyant
Il ne reste que mes larmes gardées au fond de moi.
Les jours seront longs sans eux
Le silence me rongera
J'ai peur déjà des retrouvailles
Je voudrais un signe, juste un
Être rassure, savoir qu'ils vont bien
Qu'ils vont devenir bien
Mon cœur s'est arrêté de battre
Le sommeil ne sera plus que passé
Je ferme les yeux et ne veux plus les ouvrir.
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